Atao 2
Construit par le chantier Escapade Marine (Maine-et-Loire), le bateau Atao 2 de 5m50 a été lancé en 2004.
Atao 2 | ||
Chantier | Escapade Marine | |
Pays | France | |
Architecte | Jacques et Nicolas Fauroux | |
Longueur de la coque | 5.5 m | |
Longueur à la flottaison | 5.25 m | |
Largeur | 2.5 m | |
Tirant d'eau | 0.20 / 0.90 m | |
Poids | 600 kg | |
Voilure | 18.5 m2 | |
Catégorie | C | |
Matériau | Polyester | |
Couchettes | 4 | |
Prix occas | 14 500 € | |
Lancement | 2004 | |
Ratio V/P (voilure / poids) | 31 | |
Comparer |
Voir aussi | Prod | Long | Larg | Poids | Voilure | Catégorie | V/P | L/V | LP | ZV |
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Hamac | 1999 | 5.30 | 2.36 | 590 | 14.8 | C | 25 | 16 | 0.41 | 9 |
Atao 2 | 2004 | 5.50 | 2.50 | 600 | 18.5 | C | 31 |
2 commentaires
Bonjour,
Pendant ma navigation d’aujourd’hui, j’ai eu la mauvaise expérience de casser mon safran sur mon Atao 2 !
Je recherche donc des personnes qui pourraient me donner des plans/cotes car il ne me reste que la partie métallique, le safran a coulé et je n’ai aucunes mesures pour le refaire. Merci à ceux qui pourraient m’aider....
Cet avis vous a-t-il été utile ? Oui NonAprès quelques recherches, hésitant entre micro-cha, Ikone J, corsaires, autres blue djinn… j’ai finalement acquis un petit Atao 2 âgé de 4 ans, dériveur intégral, avec deux dérives et
cela fait maintenant 3 ans que je navigue : j’ai fait plus de 60 sorties, et j’ai maintenant un peu de recul pour faire un petit bilan.
Si je pouvais me permettre une métaphore automobile, je dirais que l’Atao 2, c’est la 2 CV de la mer avec ses avantages et ses inconvénients : une base très saine, facilement bricolable, avec un équipement de base « rustique » voire spartiate, mais avec l’immense avantage que tout y est accessible et améliorable à prix raisonnable. J’y reviendrai…
Sur l’eau, l’animal doit être apprivoisé, mais au final, ses performances sont à mon sens tout à fait honorables : on peut naviguer avec toute la toile (j’ai une version 21 m² de voile), jusqu’à 15 nœuds de vent. On file alors à 5 nœuds au près et à 6 nœuds voire 7 ou 8 au travers/largue. Au dessus, il faut prendre un ris et les performances restent à peu près les mêmes.
Le maximum que j’ai fait (avec un équipier) est une navigation avec 20 nœuds de vent et des rafales à 25 nœuds. Là, il faut avouer que c’était sportif, (on a pris deux ris) avec une gîte assez impressionnante… et le bateau pas facile à manœuvrer…
Le bateau est assez ardent penche vite fortement et la barre n’est pas toujours facile à maitriser. Une remarque : il ne faut pas hésiter à prendre un ou deux ris, ça marche aussi vite, et on se « bagarre » moins.
Mais au final, l’expérience aidant, l’Atao 2 se révèle très fiable et se redresse très facilement.
Point de vue « cap », il remonte au vent avec un angle de 45° facile à tenir, ce qui n’est pas si mal pour un dériveur. J’ai même réussi à serrer à 40 ° mais la vitesse baissait un peu.
Parlons équipement maintenant : au fil des ans, je l’ai pas mal bricolé : l’accastillage est spartiate et plutôt d’entrée de gamme, sur le bateau d’origine. J’ai donc rapidement remplacé les clamcleat, les serrures de coffre, etc.
J’ai ensuite installé un winch, qui manquait vraiment à mon avis. De même, j’ai installé poulies et rappel pour hisser la voile à partir du cockpît, ainsi qu’un bout pour sécuriser l’arrière. Puis ce fut le tour du pilote automatique (Raymarine 1000), indispensable à mon avis pour naviguer seul.
J’ai refait plusieurs joints et installé des contre plaques à l’intérieur et autres petites consolidations…
Puis est venue la menuiserie : d’origine, très peu de choses… (des coffres et des équipets en tissu, c’est tout.
Alors, au boulot : étagères, coffres, cloisons, … L’intérieur du bateau est très vaste pour un « micro », et facilement aménageable (voir photos). J’ai donc fait une table pivotante, plein de rangements, des étagères et installé un petit camping gaz.
Ensuite, électricité : auto-radio, GPS, lumière à led, pilote automatique… le tout sur une batterie de 75 Ah, et un panneau solaire de 20 W qui recharge au mouillage (car avec mon moteur de 5 CV, je n’ai pas d’alternateur). Tout est équilibré et je n’ai pas eu à recharger une seule fois la batterie en deux ans !
Car l’avantage fondamental de ce petit bateau est que tout est facilement accessible !
J’ai tout de même dû changer le safran, et remplacer celui d’origine en résine qui était fendu, par un autre fabriqué à partir d’une plaque d’alu (1 cm), et un petit problème me résiste toujours : une petite fuite, en haut du puits d’une dérive. Pas grave (1/2 l d’eau dans un coffre au bout d’une journée avec des vagues), et j’ai bon espoir de résoudre lors de la prochaine mise au sec..
Pour résumer, l’animal se révèle parfait pour un programme de balade à 1, 2, 3, 4 personnes. (il faut avouer qu’à 4 , on est un peu à l’étroit mais ça le fait quand même). Camping côtier sur 1 à 4 jours à deux personnes, c’est parfait. Plus de monde est illusoire à mon sens : deux couchettes sont très larges, mais les deux autres sont… « cercueils »…
Le seul bémol pour y « vivre » est qu’on n’a ni eau ni WC à bord, mais on peut faire plein de choses avec un seau…
… j’oubliais : la mise à l’eau est très facile ainsi que mâtage / démâtage, mais il vaut lieux tout de même être deux…
Au final, un petit bateau super qui gagne à être connu.
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